Dans le cadre le cadre du festival de musique ancienne de Prague qui se tenait au Centre de musique baroque de Versailles, une interview a été organisé avec le directeur artistique Benoît Dratwicki. La thématique essentielle de cette interview était centrée sur le bilan au terme des trois décennies d’existence du centre de musique.
À ses débuts, l’objectif affiché de la Mission était de valoriser le patrimoine musical français en rendant ce répertoire accessible aux interprètes par un travail de recherche fondamentale. À l’époque il était très difficile pour les festivals existants de programmer de la musique française soit par manque de moyens soit par frilosité. Par la suite, quand la mission s’est associée au château, elle a pu acheter des structures et succursales pour la programmation des spectacles et des concerts. La mission a parallèlement été sollicitée sur le plan national qu’international.
Ensuite la Mission a évolué, ceci pour plusieurs raisons. L’idée mère était d’être utile au répertoire français. Pour cela il faudrait cibler les besoins, or ces besoins ont connu une nette évolution avec le temps ce qui a contribué à l’émergence d’un nouveau cadre de la mission. Dans le cadre de la nouvelle convention triennale, cette évolution a été officialisée par la signature avec le premier ministre de la Culture et de la Communication. Le but est de déterminer dans quel pays on peut développer la musique française sur le long terme.
Dans peu de temps nous pourrons travailler sur plusieurs projets lyriques comme David et Jonathas de Charpentier, les paladins de Rameau, Ernelinde la princesse de Norvège de Phillidor, Tarare de Salieri et le Barbier de Seville de Paisiello adapté en français pour l’Académie royale de musique. Mais ils ne sont pour le moment qu’au stade de projet.